Alors pourquoi ne pas planter dès aujourd'hui,
les graines du changement ?...
Bénédicte - Sophrologue praticienne
Je
viens de lire un article intéressant ,de S. Pernet, Sophrologue,se
reportant à ce sujet, le voici copié/collé, ci-dessous :
Changement : 5 étapes pour apprendre le lâcher-prise
Le
changement est quelque chose souvent difficile à appréhender pour
nombre d’entre nous. Pourtant, il est le seul moyen de faire
changer les choses, de bouger les lignes, de briser les murs.
Impossible de passer outre si vous avez enfin décidé de lâcher
prise.
En
effet, lâcher-prise ne se décrète pas. C’est le résultat
d’un processus au cours duquel vous allez devoir successivement
prendre conscience de ce qui vous retient, accepter, guérir, faire
confiance et enfin agir.
Chacune de
ces étapes représente un changement qu’il est parfois difficile
d’appréhender seul et c’est bien la mission du sophrologue que
de vous y aider.
Ce
billet fait écho à mon précédent article intitulé « Lâcher-prise : lâcher quoi et comment ? » dans lequel j’ai
tenté de vous donner une définition de ce qu’était le
lâcher-prise.
Aujourd’hui,
nous allons voir, en détail, chacune de ces 5 étapes du changement
qu’il faut opérer pour arriver à ce lâcher-prise.
Prendre conscience
Comme dans de
nombreuses situations, il faut une énergie, une impulsion de départ
pour initier le processus de changement qui va s’opérer. La
prise de conscience matérialise cette impulsion, c’est l’étincelle
qui allume le moteur.
« Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme, en dépit des orages extérieurs. » – Daniel Defoe
Vouloir
lâcher-prise, c’est vouloir prendre de la distance par rapport à
ce qui nous fait souffrir, c’est cesser de lutter contre ce
qui est inéluctable, cesser de vouloir tout contrôler, son
existence comme celle des autres.
Vouloir
lâcher prise, c’est vouloir retrouver plus de calme, plus de
sérénité, mais pour opérer ce changement, il faut commencer par
identifier et être capable de nommer la source de cette
souffrance, d’exprimer pourquoi nous avons besoin de changement et
pourquoi cela nous fait souffrir.
La cause
identifiée, il nous sera plus facile d’avoir un regard lucide sur
notre propre comportement et de mieux comprendre nos émotions.
Cette
première étape est difficile. Elle demande de regarder la vérité
en face, d’accepter d’effectuer une analyse objective de
la situation, même si le résultat obtenu n’est pas celui que nous
souhaiterions. Tricher, se voiler la face, lors cette première étape
va compromettre tout le reste du processus de changement qui doit
s’opérer.
Accepter
La ou les
sources de nos souffrances identifiées, il va nous falloir accepter
le fait d’être partie prenante dans la situation et ne plus nous
placer uniquement dans le rôle de la victime subissant une force
extérieur.
Il faut
reconnaître qu’il existe d’autres façons de voir,
d’autres façons de penser, d’autres visions, d’autres
comportements… et les accepter comme autant de chances de découvrir
de nouveaux horizons.
Accepter,
c’est s’ouvrir aux autres et sans ces « autres », il
ne vous sera pas possible d’aller plus loin dans la démarche.
Guérir
Maintenant
que vous avez identifié la source, que vous l’avez accepté et que
vous avez pris conscience que l’autre était aussi une chance et
non pas un obstacle, il vous est possible de guérir de vos
souffrances et de vos peines.
Cette
guérison va commencer par un acte aussi difficile que la prise de
conscience objective : le pardon.
« La société a besoin de pardonner afin d’éviter que ne se perpétuent la rancune, l’acrimonie et la haine qui vont inévitablement mûrir et se traduire par de nouvelles souffrances. La haine ravage nos esprits et ruine la vie des autres. Pardonner signifie briser le cycle de la haine. »
Le Pardon - Matthieu RICARD
Que dire de
plus, tout est là : pardonner l’autre, c’est aussi se
pardonner, ne plus céder aux ressentiments, se séparer de ce
qui fait souffrir et avancer. Il faut laisser ce qui appartient au
passé.
Guérir de
ses souffrances passe également par accepter un changement dans ses
attentes, ne plus faire supporter aux autres ce que nous exigeons de
nous même.
Mais cette
démarche est bilatérale, elle implique également de ne plus
s’obliger à répondre à ce que l’on pense être l’attente des
autres envers soi. En plus de ces attentes auxquelles on
s’astreignait, il faut également s’efforcer de se séparer de
toutes ces idées fausses. L’article précédent vous expliquait
clairement pourquoi et quels en étaient les avantages de cet
exercice.
Faire confiance.
L’ensemble
des étapes précédentes vous aura préparé à ce nouveau départ.
Le prochain changement consiste maintenant à vous faire
confiance. Vous faire confiance est le meilleur moyen de
reprendre confiance en vous, de reprendre votre place, de vous
affirmer.
Il vous
faudra également réapprendre à faire confiance aux autres,
à tous ceux que vous avez acceptés comme à ceux à qui vous avez
pardonné. Confiance et bienveillance sont deux éléments importants
de cette nouvelle relation aux autres que vous construisez.
Agir pour maintenir ce changement
Vous voici
arrivé à la dernière étape de votre changement, de votre mue.
Débarrassé de vos poids, de vos freins, vous voici prêt à vous
accepter et à accepter les autres comme ils sont, il est temps pour
vous de redéfinir vos priorités, vos objectifs de vie, en
vous consacrant à ce qui, pour vous, est l’essentiel, à ce qui
vous rend heureux.
Il vous faut
continuer à donner pour recevoir, accepter pour être accepté. Il
faut maintenir la dynamique de ce changement pour le perpétuer.
Le chemin est
rude. Le parcourir seul est difficile, mais accepter de se mettre en
route et certainement le meilleur moyen d’arriver à le parcourir... Et avec l'accompagnement d'un professionnel qui vous guidera vers l'autonomie, vous vous sentirez soutenu/e et plus apte au changement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un petit mot, une question, un témoignage, c'est à vous, ici et maintenant :